LA FORÊT OÙ NOUS PLEURONS
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Texte : Frédéric Vossier
Une proposition de Fabienne Augié et Nicolas Wegrowe / pour un poème rock.
Compagnie Alambic Théâtre.
Spectacle à 19h
Sortie de résidence
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Qui parle ?
Il y a une forêt. Une maison. L’automne. Un chasseur. Nu. Une poupée. La peau. L’amour. La peur. Un lac. Des coups de feu. Hitchcock.
La forêt où nous pleurons est à arpenter dans tous ses sens possibles. Dans la vérité du paysage comme dans celle de la métaphore, c’est la combinaison des deux qui nous tient au bord du cauchemar. Au loin dans la forêt, au loin dans la pensée. S’aventurer dans les coins obscurs. Nous sommes lâchés, face aux chiens. Face à nos chiens.
Le texte de Frédéric Vossier nous oblige à regarder ce qui, de nous, échappe au dressage.
Sommes-nous dans la forêt ? Dans la maison ? La maison est-elle dans la forêt ? Ou bien comme dans Bois sacré, un autre texte de Vossier, la forêt est-elle dans la maison ? Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui existe vraiment ? Qui raconte l’histoire de qui ? De quoi ? Images enfouies. Réminiscences. Rêves. Mensonges. Fait divers.
La Forêt dans la Baignoire : ce travail sur La forêt où nous pleurons, que nous construisons comme un poème rock est envisagé pour un espace plus grand que celui de la Baignoire. Nous avons besoin de recul pour fabriquer ce que nous appelons une chambre à échos entre texte/sons/projection, cette chambre que nous espérons propice au surgissement des images proposées par Vossier.
Ce passage donc dans un espace restreint, sera l’occasion de chercher une autre forme, d’autres rapports entre texte, musique et sons qui viendront enrichir le travail en devenir.
Frédéric Vossier, né en 1968, est docteur en philosophie politique (thèse sur le concept de totalitarisme chez Hannah ARENDT).
Il est auteur de plusieurs textes de théâtre : Bedroom Eyes (Éditions Espaces 34, 2006), repéré et lu en public par Philippe MINYANA au Théâtre Dijon-Bourgogne en 2002, Jours de France – Hidden House (Les Solitaires intempestifs, 2005), lu en public au théâtre des Célestins de Lyon et au Théâtre des 2 Rives en 2005, C’est ma maison (Théâtre Ouvert, 2005), qui a fait l’objet d’une mise en chantier par Robert CANTARELLA à Théâtre Ouvert en 2006, Mannekijn (Quartett, 2008), La trilogie des ombres composée de La forêt où nous pleurons (Quartett, 2008), Bois sacré suivi de Passer par les hauteurs (Quartett, 2009), Lotissement (Quartett, 2011), Prairie (Éditions Espace 34, 2013), Stanislas Nordey, Locataire de la parole (Solitaires intempestifs, 2013), Monroe, Tahoe (Solitaires Intempestifs, 2015).
Il est également l’auteur de postfaces accompagnant les oeuvres de Christophe PELLET : Erich von Stroheim (L’Arche Editeur, 2005) et de Michaël GLUCK : Oranges (Éditions Espaces 34, 2006).
Il a enseigné en lycée et enseigne aujourd’hui les sciences humaines dans une école de graphisme à Blois. Il est intervenu en faculté des Arts du spectacle (Poitiers, Rennes, Paris-Censier, Tours). Il a longtemps enseigné au conservatoire de Poitiers, a fondé l’Atelier de lecture contemporaine en Poitou-Charentes. Depuis 2013, il enseigne au conservatoire d’Orléans. Il est conseiller artistique et pédagogique au TNS (Théâtre National de Strasbourg).
