LA ROBE BLEUE
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d’après Michèle Desbordes
Mise en scène : Bernard Colin
Avec : Michèle Kerhoas & Violaine Vérité
Tuchenn
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La robe bleue est inspiré du très beau livre de Michèle Desbordes, paru en 2004 aux éditons Verdier. Un portrait de Camille Claudel, à la fois documenté et intuitif. Soeur ainée du poète Paul Claudel, élève puis maîtresse et assistante de Rodin, Camille Claudel, après une carrière de sculpteur, fut internée à 49 ans à l’asile de Montdevergues où elle séjourna jusqu’à sa mort, 30 ans plus tard.
Le récit retrace cette existence faite de passion, de génie prodigieux, d’autorité surprenante… puis d’enfermement, d’abandon, d’attente éperdue… de paix peut-être, de renoncement jamais.
La vidéoprojection qui accompagne le récit, vient se glisser entre les mots, entre les souvenirs, portraits de Claudel, de Rodin, de Camille, de sa famille, mémoire des lieux, des oeuvres, déformés, comme le diaporama d’une vie, entraperçu dans un rêve fièvreux, une obsession.
Michèle Desbordes est originaire d’un village de Sologne et grandit à Orléans. À l’issue d’études littéraires en Sorbonne, elle devient conservateur de bibliothèques. Elle exerce d’abord dans des universités parisiennes, puis en Guadeloupe en lecture publique. En 1994, elle est nommée directrice de la Bibliothèque de l’université d’Orléans. Elle décède en janvier 2006 à Beaugency en Sologne.
Bibliographie
Aux éditions Verdier
L’Habituée, son premier roman paru en 1997, La Demande, 1999 a reçu le Prix du roman France-Télévision, le prix du jury Jean Giono ainsi que le Prix des auditeurs de la RTBF – La robe bleue, 2004 – Un été de glycine, 2005 – L’Emprise, 2006 – Les Petites Terres, 2008 – Sombres dans la ville où elles se taisent, poèmes, paru sous le pseudonyme de Michèle Marie Denor, Arcane 1, 1986
Chez d’autres éditeurs
Le Commandement, roman, Gallimard, 2000 – Le Lit de la mer, proses, Gallimard, 2001 – Dans le temps qu’il marchait, éditions Laurence Teper, 2004 – Artemisia et autres proses, éditions Laurence Teper, 2006.
Extraits de presse
Le Monde, vendredi 30 janvier 2004 – L’épaisseur du temps arrêté – par Patrick Kéchichian …“Avec La Robe bleue, elle approfondit sa méditation. D’une manière encore plus dépouillée, elle aborde la question de la compréhension du temps, non pour la résoudre – quelle outrecuidance ce serait ! – mais pour l’inverser : il s’agissait moins de comprendre que d’être compris.”
L’Humanité, jeudi 12 février 2004 – Portrait d’un désert – par Jean-Claude Lebrun …“Michèle Desbordes compose ici un portrait bouleversant, mais sans pathos, de Camille Claudel. Suivant un véritable mouvement d’empathie pour la petite femme qui avait osé, dans son art et dans sa vie – mais pour elle, cela faisait tout un -, s’aventurer jusqu’aux plus extrêmes limites de soi. Le texte frappe en même temps par sa limpidité d’écriture et par ce qu’il suggère de trouble là derrière.”
Libération, jeudi 1er avril 2004 – Folle Claudel – par Jean-Batiste Harang …“Elle écrit le silence et le temps, on entend sa respiration.”
Magazine littéraire, mai 2004 – par Valérie Marin La Meslée … »Michèle Desbordes est parvenue à éclairer, au singulier de son écriture, les zones les plus ombreuses d’un destin arrêté en signant ce livre infiniment sensible sur l’« inordinaire solitude » de Camille Claudel. »
Plus d’infos : www.tuchenn.com