PARTITION BLANCHE
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Conçu et réalisé par Jean-Marc Bourg et Béla Czuppon
Rendez-vous à 19h30 à la Baignoire
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« Je n’ai jamais su raconter les histoires, disait Levon Lewan, Bolek lui, savait, ah ça oui, il savait. Si vous l’aviez entendu. Vous connaissez l’histoire du wagon qu’il racontait Bolek ? Et tout le monde restait suspendu aux lèvres de Levon Lewan qui racontait les histoires de Bolek. Mais c’était pas vraiment les histoires qu’on écoutait, pas vraiment les mots et ce qu’ils disaient, c’étaient la musique des mots, cette musique qui est la mémoire de la mémoire, cette musique qui est plus vieille que le premier des mots. C’était la musique de Levon Lewan qu’on écoutait. »
Voici l’un des premiers textes du poète Michaël Glück. Nous ferons résonner la musique de ses mots dans l’intimité de La baignoire, transformée en cabaret intemporel, en village éphémère, en communauté provisoire. Dans la pénombre nous reconnaîtrons, mais à peine, nos visages rassemblés. Où serons-nous ? Dans les plis et les blancs de l’écriture…
Deux voix pour une partition blanche dont on se souvient dans l’évanouissement du temps et de l’histoire. Deux voix, celle de Jean-Marc Bourg et Béla Czuppon pour convoquer des visages absents, disparus ou jamais encore nés : Rosa, Itzaak, Chlomo, Malka, Iacob, Sourèlé, Brindèlé, David, Levon, Bolek… Deborah et son chant.
Qui sont-ils, ceux qui s’avancent ? Ils sont le texte, le tissu dont nos rêves sont faits. Pas même. Entre le texte et le tissu de nos rêves, ils apparaissent et s’évanouissent. Essentiels et volatiles.
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Écrivain, poète, dramaturge et traducteur, Michaël Glück habite Montpellier. Son oeuvre prolifique est traduite en italien, espagnol, catalan, allemand et chinois