Est-ce qu’un cri de lapin qui se perd dans la nuit peut encore effrayer une carotte ?
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Création collective Primesautier théâtre / Cellule Sorin-Rétière
Texte et mise en scène : Antoine Wellens
Jeu : Virgile Simon
Création dispositif scénique interactif : Gaëlle Rétière et Elise Sorin
Création sonore : Mikael Gaudé
Aide à la programmation Pure Data
: Alban Sizun
Construction décor
: Nicolas Tavernier
Administration / communication : Hélène Sorin
Et le lapin Tello
Production : Primesautier Théâtre
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Est-ce qu’un cri de lapin qui se perd dans la nuit peut encore effrayer une carotte ? nous raconte l’histoire d’un père de famille, acteur de sa propre histoire, rentrant d’une soirée déguisée et arrosée à la campagne. Chemin faisant, ce père encore déguisé en lapin, croise dans la lumière de ses phares un lapin… Il fait une embardée et voit alors sa vie dans un défilé de souvenirs chaotiques et désordonnés, dans le temps dilaté de l’accident, sa femme et son fils à ses côtés. Mais qui parle ici ? (Le père lapin ? Le lapin ? L’acteur lapin ?) Et surtout qui va mourir ce soir ? C’est à partir de cette triple narration que les thématiques de la pièce vont s’ouvrir sur le plateau et que l’acteur fera l’expérience de ses propres masques, racontant sans relâche et avec quelques joyeusetés pourtant, sa vie, ses errances et l’expérience de sa propre mort.
L’acteur, au centre de cette nouvelle proposition, doit créer une véritable chorégraphie, un jeu avec le dispositif scénique interactif qui lui est dédié, sur lequel il est seul à pouvoir agir, et qu’il lui faut parvenir à maîtriser.
Il évolue dans un espace physique et mental sensible qu’il commande entièrement par son corps et les mouvements liés à sa propre histoire, interrogeant et représentant les différents niveaux de la narration, nous faisant glisser d’une parole à une autre, d’une réalité à l’autre.
Il engage son travail dans une orchestration technique millimétrée où l’évocation et la suggestion d’émotions, d’intentions, permettent d’incarner, de désincarner, une parole comme se construisant au fur et à mesure. Une parole que nous souhaitions inscrire dans la simplicité d’une conversation intérieure pour en étirer, en déployer la dimension poétique par le corps de l’acteur, favorisant ainsi l’apparition d’images, figuratives et/ou poétiques, soutenues par les effets mis en place par le dispositif interactif.
Les 18, 19, 20 et 21 mars à 19h00
Plus d’infos: www.primesautiertheatre.org
Ce texte sera publié en mars 2014 en micro-édition par les Éditions de L’Appartement.
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Production : Primesautier théâtre
Avec l’apport en production de la CDO et de la Baignoire.
Avec le soutien du Centre Chorégraphique National – MLR, du CDN – Théâtre des Treize Vents et du département de l’Hérault pour un accueil en résidence.
Ce texte fut écrit en avril 2008 dans le cadre d’une résidence de création en lycée agricole organisée par le circuit RECREA ayant pour thème Nature Sensible.