LE COLONEL QUI NE VOULAIT PAS MOURIR : LA MERE
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Texte et mise en lecture Sarah Fourage
Avec Véronique Kapoian
Spectacle à 19h
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Elle connaît le Colonel depuis si longtemps. Elle le sait invincible ! Et les liens qui les unissent tous deux sont indéfectibles ! Pourtant, quelque chose va déraper. A cause d’un présentoir de supermarché…Ils étaient si bien tous les deux : mais un autre va s’immiscer, et avec lui une menace de mort sur le Colonel.
Court texte d’une demi-heure pour femme seule, le Colonel qui ne mourait jamais cherche à interroger le rapport d’un être à la réalité, essentiellement à travers les mots ; et cherche à trouver l’endroit du glissement de la langue, de sa logique usuelle
REGARDER (LES AUTRES) BOIRE : LE PERE
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Texte et mise en lecture Sarah Fourage
Avec Laurent Dupuy
Spectacle à 19h
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Mille fois nous l’avons vu, cet homme au comptoir : il boit. Il est seul. Il rumine et ressasse. Pourtant ce soir il prétend être autre que ce qu’il est. Il travaille pour la science, dit-il. Il se veut Indien, sauvage, ailleurs. Il cherche à sortir de l’histoire qui l’habite et l’abîme.
Regarder (les autres) boire est un essai pour mettre en mots et voix la montée d’ivresse, le rapport d’un homme à l’alcool et à la parole, ou plutôt à ce qui est tu. Ecrit sous une forme proche du slam, ce texte est le fruit d’un travail sur la langue, son rythme, et rôde autour de la question : comment dire l’indicible et s’en libérer ?
Ces deux textes font partie d’un triptyque « Le Goût du drame ». Les trois textes ont pour lien un rapport tronqué à la réalité et interrogent la subjectivité de notre perception du réel à travers des personnages au bord du basculement. Il s’agit, symboliquement, de trois personnages d’une même famille : cependant ces liens du sang s’estompent face au drame de chacun, enfermé dans son « couloir de solitude ».
Sarah Fourage est formée à l’ENSATT en tant que comédienne en 97-2000. Elle vit à Montpellier. En tant qu’auteure elle écrit d’abord au sein de la Compagnie du Bonhomme (Lyon) des textes mis en scène par Marie-Sophie Ferdane. (« Une seconde sur deux », « on est mieux ici qu’en bas ». Elle chemine ensuite avec la compagnie Machine Théâtre pour qui elle écrit « Les Candidats » (compagnonnage auteur/compagnie de la DMDTS) et « Perdu pas Loin ». Elle écrit également sur commande pour des compagnies comme Hélice Théâtre, les Grisettes, La Fédération (Philippe Delaigue), le groupe Décembre. Elle est cette saison associée à la Compagnie Délit de Façade. Elle a bénéficié par deux fois d’une résidence à la Chartreuse et le CNL a encouragé son travail.
En 2011 elle s’associe avec Véronique Kapoian au sein de la compagnie A Part Entière.
Elle est, cette saison, associée à la Compagnie Délit de Façade.
Ses textes sont publiés chez : Color Gang, (« Sans la Langue ») Agapante et Compagnie, (« Perdu pas loin », Jacques André (« Vestiges ».)